Six cents personnalités du monde de la culture, pour la plupart inconnues, y compris pour les gens ayant un attrait pour les arts et la littérature, viennent de signer une tribune dans Libération - forcément - afin de s'opposer au parrainage du Printemps des poètes par Sylvain Tesson. Le tort de l'un des écrivains les plus talentueux de sa génération ? Banaliser l'extrême droite !
L'auteur serait donc un réactionnaire, catalogué dans un pamphlet récent aux côtés de deux autres infréquentables, Michel Houellebecq et Yann Moix. Il eut le tort de préfacer une réédition du Camp des Saints, ouvrage visionnaire du regretté Jean Raspail qui, en 1973, prophétisait le débarquement, sur les plages françaises, d'un million de miséreux. Il a beaucoup lu, des auteurs de droite et de gauche ; mais surtout, pour ses contempteurs, il cite Maurice Barrès. Il s'est même un jour rendu à La nouvelle librairie et a discouru sur Radio Courtoisie. N'en jetez plus, la coupe est pleine, débordant de que la gauche intolérante ne voudrait voir.